
On les connait sous le nom de câlinous, étreintes, cajoleries, cra-cra ou câlins. Au-delà d’un simple geste et d’une simple marque d’affection, le câlin est un réel anti-dépresseur et ses vertus sont reconnues par de nombreux scientifiques (et ça, ça claque !). Le Free Hug comprenez « câlin gratuit » et la journée du câlin (le 21 janvier) ont même fait leur apparition tellement un câlin ça fait toujours du bien.
À l’ère de l’ultra-communication, le câlin a une saveur particulière.
Nous recevons une dose de bien-être dès que l’on prend quelqu’un dans nos bras, qu’on berce un enfant, qu’on caresse un chien ou un chat, qu’on danse avec notre conjoint, qu’on se colle près de quelqu’un…
Se faire des câlins porte un nom (si si si) on parle de calinothérapie. Mais pourquoi faire des câlins ça nous fait du bien ? Et bien tout simplement parce que ça va permettre de libérer une hormone et cette hormone est hyper importante : c’est l’ocytocine.
Keskecé ??? L’hormone de l’attachement ET du bonheur, oui oui tout ça. Mais (bah oui ce serait trop simple) pour que cette hormone puisse se libérer, il faut que le câlin dure au moins 20 secondes.
20 secondes …
C’est le temps que met ma tasse pour se remplir de café fort.
C’est la durée du feu en bas de chez moi.
C’est le temps que je mets pour faire 13 squats correctement (oui j’ai vérifié, Cindy #coachpréférée si tu passes par là ).
C’est le temps que je mets pour rejoindre le livreur de chez Amazon qui m’appelle pour me dire qu’il est devant ma boite mais ne trouve pas l’entrée (c’est ballot).
C’est le temps qu’il me faut pour me maquiller les yeux.
C’est le temps nécessaire à la préparation d’un chocomug (le mal personnifié !)
C’est mon écart en fractionné.

Mais après ces 20 secondes ? Et bien il y a de multiples effets dont une série de réactions en chaîne des hormones qui se libèrent dans notre corps : outre la libération de l’ocytocine (hormone de l’affection et de l’attachement), on a une libération des endorphines (hormones du bien-être), une baisse de la tension artérielle, une baisse du rythme cardiaque et donc, en pagaille :
Accroissement de la patience
Apaisement des tensions
Renforcement de l’estime de soi
Équilibre du système nerveux
Aide à surmonter la douleur
Renforcement du système immunitaire
Effet antistress et anti-anxiété
100% naturel et gratuit, le câlin est aussi un vivier de communication…sans avoir à prononcer un seul mot.
Par moment vous allez avoir envie, que dis-je, vous allez avoir BESOIN d’un câlin. La raison est simple, c’est une marque sociale d’affection et d’amour par laquelle passent tout plein d’émotions. Dans un câlin on donne de l’énergie, on se sent rassuré, protégé, on retrouve une estime de soi et on reprend des forces pour repartir de plus belle. En effet, étreindre quelqu’un est le meilleur antidépresseur que vous puissiez donner et recevoir.
Alors oui, il se peut que vous deveniez accro aux câlins, mais le seul risque c’est que votre entourage soit rassasié de vos étreintes ! Si tel est le cas, je vous propose de prendre pour un koala (c’est mignon les koalas), animal symbole du câlin par excellence. Vous pouvez aussi découvrir les free hugs et surtout si vous en avez profitez-en pour câliner vos enfants à volonté tant qu’ils ne sont pas encore assez grands pour trouver ça « beurk » ! Et puis c’est nécessaire…
Vous voulez faire quelque chose pour les générations futures ? Alors étreignez-les quand elles sont encore petites. Une étude l’Université Emory a prouvé l’existence d’un lien entre le toucher et le soulagement du stress, particulièrement dans les premiers moments de la vie. Chers parents, câlinez vos bébés. Serrez vos enfants dans vos bras, et aidez-les à grandir et à devenir des adultes harmonieux. C’est de cela dont le monde a le plus besoin ; d’adultes plus empathiques.
Je suis extrêmement tactile, j’ai besoin d’un contact avec la personne avec qui je parle en général, leur toucher le bras, avoir un point de contact avec les jambes, les pieds, les bras. Je ne sais pas, ça me rassure. Par contre j’ai horreur qu’on me touche, qu’on me manipule, je hais les soins en institut, les rdv osteo, les massages chez le kiné. Et paradoxalement, je suis aussi très timide alors c’est assez rare que je prenne comme ça quelqu’un dans mes bras, même si très souvent j’ai de très très grosses pulsions, autant sur mes amies que sur mes amis. Je sais pas, c’est juste que parfois je ressens un accès de tendresse d’un coup, et une très grande envie de le leur faire sentir mais sans leur dire, parce que j’en suis incapable.
A l’inverse, je ne suis pas, mais alors pas du tout câline avec mes parents, à leur grand désespoir. Ca fait bien longtemps que je leur ai dit que les câlins, les bisous et tout ça, c’était pas mon truc.
J’adore penser à ces câlins qui me serrent et qui recomposent tous mes morceaux brisés.
C’est une sensation merveilleuse que de sentir que le monde chaotique se réorganise sous mes pieds, et que je peux passer mon chemin et aller de l’avant.
Peut-être que je suis trop sensible mais il y a des gestes qui résolvent tout ce qui m’a encombrée, agacée, rendue dingue. Tout ce que j’ai gardé à l’intérieur parce que socialement ça passe mieux. Parce que pour garder un minimum de crédibilité je ne peux pas brailler autant que je le souhaiterais.
C’est comme si on rechargeait mes piles et que l’on branchait ma batterie à une ligne à haute tension, comme si le gris faisait peu à peu place à des tâches de couleur.
J’aime cette chaleur apaisante, cette odeur qui monte du creux du cou et les cheveux qui se mêlent.

J’adore ces câlins qui me font trembler, qui réussissent à arrêter le temps et à stopper ma respiration. Je les adore parce qu’ils me recomposent et font que mes peines et mes peurs s’éloignent.
J’aime ceux, qui, même s’ils ne résolvent rien, m’aident à dire aux adversités qu’elles ne fonctionneront pas avec moi, et qu’elles ne vont pas faire tomber mes murs. Ils m’aident à garder un équilibre, ils me réconfortent.
J’adore les câlins qui me font fermer les yeux…